Formula 1 World Championship #F1

zigzag wrote:
Ces gens sont vraiment des cons.

« Ce qui s'est passé est toujours difficile à comprendre et me laisse avec un sentiment de malaise. Ce qui me laisse dans le désarroi le plus total ce n'est pas la défaite car Max et Red Bull méritent leur victoire et on a toujours eu conscience qu'il y avait de grandes chances qu'on ne gagne pas, mais la façon dont Lewis s'est fait voler. La décision d'une seule personne parmi ceux qui gouvernent la F1 d'appliquer un point de règlement d'une manière qui n'avait jamais été usitée auparavant a à elle seule décidé du champion du monde. Les règles sont les règles, elles ne peuvent pas être changées sur un coup de tête pas une seule personne à la fin d'une course. »

« J'espère qu'en mars l'année prochaine nous aurons des dirigeants qui auront comme principales préoccupations l'intégrité et l'équité sportive afin de me faire à nouveau aimer la F1 », conclut-elle comme pour demander la tête de Michael Masi, le directeur de course de la F1.

Il a gagné une place au départ et il n’a plus jamais cédé l’avantage. Et se faire voler le titre dans le dernier tour de la course ainsi est inacceptable."

"C’est pourquoi d’un point de vue personnel, d’un point de vue professionnel, mes valeurs, mon sens de l’intégrité, ne sont tout simplement pas compatibles avec les décisions qui ont été prises dimanche. Et c’est à la FIA de décider à l’avenir comment ces décisions, ces situations peuvent être évitées."

Tout a commencé par une déclaration de son épouse Susie Wolff sur les réseaux sociaux qu'on aurait pu prendre pour une communication officielle. Moins d'une demi-heure plus tard, Mercedes envoyait son propre communiqué avec des termes tout aussi sévères mais qui mettaient un terme à la menace que l'écurie championne du monde des constructeurs 2021 faisait peser sur la remise des prix officielle prévue jeudi soir à Paris. Max Verstappen sera bien sacré. Mercedes aussi. Une heure plus tard, via Zoom, Toto Wolff convoquait quelques journalistes afin de parler pour la première fois depuis le Grand Prix d'Abu Dhabi.

Il est apparu avec dix minutes de retard. Le visage blême et fermé, adossé à un mur de béton, vêtu d'un col roulé noir, Toto Wolff, façon John Wick ou méchant de James Bond a longuement répondu à quelques journalistes via Zoom pour sa première prise de parole officielle depuis la victoire de Max Verstappen, distillant avec lenteur pour mieux peser ses mots sa pensée, guère apaisée. Vingt-quatre heures après la déclaration de la FIA, l'avis de Mercedes qui, quelques minutes plus tôt avait décidé de retirer la menace de porter l'affaire en justice, était forcément très attendu.

« Nous ne retirons pas notre appel parce que nous pensons avoir tort. Du côté légal, je pense que nous aurions pu gagner au tribunal, a d'ailleurs commencé Wolff. Mais je ne suis pas certain que nous ayons envie de gagner ainsi un titre sur tapis vert. » Mercedes reconnaissait donc sa défaite ? Pas vraiment. Car Toto Wolff enchaîna ensuite avec des mots durs sur ce dimanche soir controversé. « Près d'une semaine plus tard, je ne peux pas encore digérer ce qu'il s'est passé, martelait-il. Pour moi, ce fut du freestyle qui a envoyé Lewis à l'abattoir. Il y a des règles qui n'ont pas été respectées. »

Fatalement, le dossier Michael Masi, directeur de course responsable de la gestion de la fin du GP, vint vite sur la table. « Je n'ai pas envie de discuter avec lui, rétorquait le patron des champions. Sa décision a privé Lewis d'un titre. On lui a volé sa couronne. Son pilotage a été en cette fin d'année exceptionnel et sans faute. Max mérite de gagner ; je n'ai rien contre lui et félicitations mais la gestion de ces derniers tours n'est pas acceptable. La FIA doit trouver un moyen de régler ce problème pour que cela ne se reproduise plus l'an prochain. »

En se débarrassant de l'Australien ? « Le problème est plus large que celui d'un homme, se contenta de répondre l'Autrichien pour éviter de dire oui. Nous avons depuis deux jours de longues discussions avec la Fédération pour régler ces problèmes. Ce n'est qu'un début. Mais c'en est déjà un... »

L'autre sera de gérer la déception de leur champion. « La décision de faire appel fut prise avec Lewis, conclut Wolff. Celle de ne pas poursuivre fut aussi prise avec lui. Et comme pour moi, cette douleur de dimanche ne sera jamais effacée. Encore ce midi, ce qui s'est passé me paraît irréel. Je ne crois pas que ni lui ni moi ne pourrons oublier ce moment. » Pourrait-il partir à la retraite ? « Il est au sommet de son art, tempérait Wolff. Mais il va devoir vivre avec cela. J'espère qu'il continuera de rouler avec nous (contrat jusqu'à fin 2022) parce que c'est le meilleur de tous les temps. »

En attendant, il ne sera pas au gala de la FIA jeudi soir pour son trophée de deuxième du Championnat. Pas plus que Toto Wolff, pourtant vainqueur du titre constructeurs. « Par loyauté pour Lewis, j'ai décidé de ne pas venir, insista-t-il. Je dois gérer cette peine de sa couronne perdue par cette décision mais aussi par la joie d'avoir remporté un huitième championnat consécutif, ce qui ne s'est jamais fait. » James Allison, directeur général, viendra lors du gala au Louvre recueillir le trophée au nom de l'écurie. En solitaire.

Monte Cristo wrote:Zig, ça te tente encore cette année de nous animer les tests entre-saison et les présentations des voitures?

abf1 wrote:Pour Latifi, celui-ci m'a quand même beaucoup fait rire

https://twitter.com/arrietadavid1/status/1470043192657649665

« Je trouve que la direction de course a été lamentable cette année, déclare Panis à RMC. Je ne veux pas taper sur les gens mais là, franchement, ils ont été d’un ridicule… C’est pour cela que la tension est montée pendant la saison. Le règlement, c’est le règlement. Il ne faut pas enlever la victoire à Max, il la mérite. Mais le règlement, c’est le règlement. »

« Ce qu’a fait la direction de course, c’est juste ridicule, poursuit Panis. Ridicule ! Soit cela devait se finir sous safety car, soit toutes les voitures pouvaient passer la safety car. C’est encore un coup de dé comme pour la course précédente en Arabie saoudite. C’est une kermesse ce truc ! »

« Si vous aimez la course, c’était scandaleux, s’insurge le vétéran français de l’IndyCar. Je peine à comprendre comment Pérez peut être fier d’avoir adopté un tel comportement. A sa place, j’aurais honte ! »


« Ralentir expressément un concurrent en usant de tous les trucs possibles dénote l’absence totale de valeur sportive, estime-t-il. Red Bull a complètement sacrifié la course de Perez pour le placer dans cette position et cela devrait être condamné. »

zigzag wrote:Sébastien Bourdais:

« À la place de Pérez, j'aurais honte ! »

« Si vous aimez la course, c’était scandaleux, s’insurge le vétéran français de l’IndyCar. Je peine à comprendre comment Pérez peut être fier d’avoir adopté un tel comportement. A sa place, j’aurais honte ! »


« Ralentir expressément un concurrent en usant de tous les trucs possibles dénote l’absence totale de valeur sportive, estime-t-il. Red Bull a complètement sacrifié la course de Perez pour le placer dans cette position et cela devrait être condamné. »