Formula 1 World Championship #F1

Oui.

C'est logique.
Si la Mercedes et la Red Bull sont toujours compétitives, on se prépare pour une grosse saison entre Hamilton et Verstappen.

Je rêve d'une revanche sans pitié.

abf1 wrote:Je rêve d'une revanche sans pitié.

Il parait qu'il a passé deux mois au château D'If pour se refaire une santé et identifier son objectif pour la prochaine saison.

On "comte" sur lui alors.

Deux mois au Château? Et il est "Monte" dans la tour pour humer l'air du large?

En tout cas, si la voiture est au niveau et qu'il peut se battre pour la victoire ça va être jouissif.

Sauf que la difficulté pour un championnat c'est que je pense bien que Russel va lui prendre plus de points que Chico face à Max.

Et pas certain que c'est du genre de George de se battre pour la victoire... de son coéquipier.

George aura bien son heure de gloire après cette saison. Je ne dis pas qu'il va se mettre à plein ventre pour tout donner à Mimile, mais si il est dans une position pour le protéger, il saura faire. Déjà, d'être vice-champion à sa première année dans une écurie de tête, et ce derrière son coéquipier, ce serait tout un accomplissement dont il ne serait pas peu fier, j'en suis certain.

Bien vu.

Manière je suis Georgien aussi, faque.

Je suis pour Mimile, George et Lando.

Des brits.

Weird.

Et j'aime beaucoup moins les face à claques de bâtards de lâches à fesser dedans.

Putain lisez ça, c'est vraiment dégueulasse:

https://www.planetf1.com/news/martin-brundle-really-uncomfortable-masi-rb-radio/

Monte Cristo wrote:Putain lisez ça, c'est vraiment dégueulasse:

https://www.planetf1.com/news/martin-brundle-really-uncomfortable-masi-rb-radio/

D'autres bonnes raisons pour mettre Masi à la porte.

Je serais un directeur d'écurie, je n'aurais plus confiance en lui, sachant qu'il a flanché sous le lobby de Red Bull.

Lance Stroll concernant l'affaire Masi.

"Mais nous ne pouvons pas inventer des règles à la fin d'une telle course. Il faut que ce soit gravé dans le marbre. S'il y a peut-être eu une erreur, que les voitures n'ont pas dépassé assez tôt quand la voiture de sécurité est sortie ou que les retardataires n'ont pas été autorisés à dépasser la voiture de sécurité assez rapidement, et que la conséquence est que nous n'aurions pas dû avoir un [dernier] tour de course, eh bien c'est comme ça. Les règles doivent être cohérentes. En Formule 1, nous avons vu une certaine incohérence dans les pénalités et la prise de décision, et je pense que c'était juste peut-être un peu trop."

Dernière heure.
Tout chaud.

Masi a été mis de côté par la FIA.

Un nouveau système virtuel sera mis en place.

https://www.motorsport.com/f1/news/fia-removes-masi-announces-new-virtual-f1-race-control-system/8254024/

"Une nouvelle équipe de direction de course sera mise en place dès Barcelone, pour les séances d'essais [hivernaux]", a déclaré Ben Sulayem. "Niels Wittich et Eduardo Freitas seront alternativement directeurs de course avec l'aide de Herbie Blash, conseiller principal permanent. Michael Masi, qui a accompli un travail très difficile pendant trois ans en tant que directeur de course F1 à la suite du décès de Charlie Whiting, se verra offrir un nouveau poste au sein de la FIA."

Yeah, merci Zig.

https://www.planetf1.com/news/michael-masi-out-f1/

BREAKING: Otmar Szafnauer joins Alpine!

Merci Place.

Salut !

De retour.

Ok, j'y vais pendant que tout est encore frais dans ma mémoire.

Je vais diviser ça en parties.

Départ/Daytona

Départ.
Le vendredi 18 février, on part en pleine tempête de neige.
Avant de partir, j'avais envisagé faire mettre mes pneus d'été pour ne pas user mes pneus d'hiver en Floride, mais avec la neige prévue, j'ai fait le choix de garder mes pneus d'hiver.
Un très bon choix.
Avec cette neige, ce fut très long à sortir du Québec. Il y avait un trafic énorme.
Une fois sur la route en direction de Brockville en Ontario (c'est un peu après cette ville qu'on passe aux douanes américaines) sur la 401, c'est de la belle glace partout.
En fait, pas très belle, c'était hyper dangereux.
Même en roulant lentement, il fallait être très très prudent, la route était une vraie patinoire. La voiture était instable.
Une des pires conditions dans lesquelles j'ai roulé.
Le pire, c'est que cela a durée environ 2 heures. En fait, jusqu'à Brockville.
Il y avait des sorties de route par dizaines.
L'autoroute dans le sens inverse a été fermée 3 fois. Des carambolages et mêmes 3 gros poids lourds qui s'étaient percutés.
L'enfer.
Enfin, on arrive à la frontière.
On prépare le vaxicode, les passeports et on passe.
Le douanier pause beaucoup de questions. Quel est mon emploi? Est-ce que je suis mariée ? Est-ce que ma maison m'appartient ? Il me demande le nom des pilotes Nascar ? Etc...
Tout ça de façon cool et avec le sourire.
À la fin, il me demande si on est vacciné, je réponds, oui, 3 fois.
Il me dit ok, bienvenue aux États-Unis.
Je dis vous voulez pas voir le vaxicode ? Il me répond, pas besoin vous m'avez dit que vous étiez vacciné. Il me dit vous êtes honnête, je peux vous faire confiance? Je réponds, oui, je suis honnête. Il dit, ok alors entrez.
Sur le route, il n'y a plus de glace, mais il neige légèrement.
On fait notre premier arrêt à Watertown. Pour se dégourdir les jambes et aller au Walmart pour utiliser le wi-fi et dire aux filles à la maison, que nous sommes aux États-Unis et que tout s'est bien passé.
On reprend la route, direction Syracuse et après les montagnes Adirondack dans les États de New York, puis Pennsylvanie, Virginie Occidentale et finalement Virginie.
Autour de minuit, on arrête dans un Rest area de Virginie. Toujours dans les montagnes. Il fait froid. On dormira à -10C. Le matin les vitres de la Quest était pleinne de givre. Vraiment pas chaud.
On fait notre toilette et on reprend la route autour de 7h00.
Il fait froid, mais il n'y a plus de neige depuis plusieurs centaines de kilomètres.
On prend la direction de Charlotte en Caroline du Nord.
Une fois à Charlotte, il fait 15C. Enfin, un peu de chaleur.
Quelques kilomètres après Charlotte, on s'arrête dans un Bass pro shop. J'aime bien ces magasins.
J'achète un chandail de Truex à mon fils François-Xavier. 50% de rabais, on en profite.
Des arrêts on en fait plusieurs durant le voyages. Généralement dans des stations-service Pilot, car j'ai la carte et elle me donne 3 cents de rabais par gallon d'essence, café gratuit, etc..
On passe en Georgie. Toujours autour de 15 à 20C.
Vers 19h00 on s'arrête à un Arby's pour bouffer et le wi-fi pour faire un Facetime avec les filles.
Encore un petit effort, la Floride et on arrive à Daytona.
Là bas, j'avais prévu me stationner dans le Lot 3, qui est payant le dimanche mais gratuit le samedi pour la course XFinity.
Je m'était dit si on se stationne le samedi, le dimanche on devrait nous laisser tranquille, car on est déjà sur place. Tout a été comme prévu. Les commis de stationnement sont arrivés le dimanche matin, on fait placer les voitures qui arrivaient, mais ne se sont jamais occupés des voitures déjà en place depuis la veille.
Donc le soir, on fait un petit tour du One Daytona (centre de restaurants, hôtel et boutiques en face du Speedway). On entend de la musique. Il y a une scène et une chanteuse. On reste quelques minutes et on va dormir pour être en forme pour la grosse journée du dimanche.
Le dimanche, on se rend au circuit.
À l'extérieur, il y a plein de commanditaires qui nous donnent des choses. T-Shirt, casquettes, etc. Chez Toyota, c'est cool. On fait des essais de voitures et trucks sur une piste dans le stationnement. Il y a même un grosse bute de terre qu'on monte en Pick-up.
On rencontre quelques Québécois.
Puis, trop de temps perdu avec ces concours, ces jeux et ces inscriptions, on prend la navette pour aller dans le Infield (le milieu du circuit).
Une fois là, ce n'est pas comme pour les 24H de Daytona. Il n'y a que des restaurants et des choses à vendre. Et beaucoup, beaucoup de monde.
On fait le tour, je veux voir les voitures. Dans mon forfait, on disait qu'on avait accès aux garages, mais encore là, pas comme les 24H. On voit les voitures, mais à travers une vitre. Bien sûr, on va au garage de Jacques. Les mécanos semblent avoir des problèmes, alors que les autres sont prêts, eux travaillent encore sur la voiture. On se dit peut-être que la voiture n'a pas réussie l'inspection. On apprendra plus tard, qu'on a changé le moteur de Jacques. C'est pour cela qu'il partira dernier.
Bon le tour est vite fait. Je vois qu'on peut aller sur la piste. Enfin quelque chose de cool dans ce Infield.
La piste est vraiment inclinée. C'est fou. Il faut faire travailler les mollets pour se rendre jusqu'en haut de la piste. En haut, je touche aux Safer Barriers. C'est en fer. Je m'attendais à un autre matériaux. Ça tape peut-être moins fort qu'un mur en ciment, mais c'est tout de même très solide.
On touche à la ligne de départ-arrivée. Les gens y écrivent des messages.
Puis, on s'assoit dans le gazon à côté de l'estrade pour la future présentation des pilotes.
Après plusieurs minutes, je m'aperçois que les gens dans les estrades entrent aussi sur la piste, puis retournent dans les estrades.
J'observe la scène et me dit qu'on a fait le tour du Infield et que ça sera très difficile de bien voir la course.
Je dis à mes fils suivez-moi.
Au bon moment, on passe dans le dos du gars qui vérifie les billets pour les estrades et on se retrouve dans la méga-structure du Daytona Speedway. On connait bien, car on y est allé 2 fois.
À partir de là, je me dis qu'on va pourvoir bien voir la course.
On se promène un peu, puis je me souviens de notre dernier Daytona, où sans le vouloir on s'était retrouvé sur l'étage des partys privés organisés par les commanditaires.
Je me dis, si on essayait de se retrouver au même endroit.
On monte par les escaliers et on se retrouve aux troisième étage. Je sais que les suites se trouvent au deuxième. On prend l'ascenseur pour le deuxième. Mais celui-ci n'arrive pas
au même endroit que la dernière fois. On se trouve de l'autre côté. Il faut présenter nos billets pour passer.
J'observe tout ça, en me disant c'est quand même cool on peut retourner au premier pour voir la course, et je vois une porte s'ouvrir à notre gauche. Les employés passent par cette porte. Après hésitations, on prend cette porte. On se retrouve dans un party. On passe à travers ce local et on se retrouve dans la section des partys par les commanditaires. Il y en a des dizaines. On trouve un super emplacement derrière les estrades pour voir la course. On y voit toute la piste. C'est parfait. On attend le début de la course.
Il y a le spectacle du chanteur country. Bien bon.
Le premier pilote présenté, c'est Jacques. La commentatrice fait même une entrevue avec lui.
Les gens applaudissent Jacques.
Puis, les pilotes sont présentés tour à tour.
Une fille vient nous voir pour nous inviter à manger dans le local de Goodyear. On y va, naturellement.
Très bonne bouffe.
On sort de chez Goodyear pour retourner à notre place.
Après le passage des avions, la prière et l'hymne nationale, c'est le fameux Gentlemen star your engines.
Wow, le son.
Mais ce n'était rien.
Au départ, lorsque toutes les voitures sont poussées à fond, le son est hallucinant. On sent toute la rage de ces gros moteurs.
Jacques en perd beaucoup dès le départ. J'espère qu'il n'abandonnera pas. Puis, tranquillement, il prend le rythme. Il roule bien.
Premier arrêt, Jacques dérape juste devant nous. Mais, il rattrape sa voiture de façon magistral. La foule l'applaudie.
Jacques revient et le rythme est bon.
Il est super rapide puis, en perd. Il revient, puis en perd encore. Ça été ce yoyo durant une bonne partie de la course.
J'ai aimé le voir suivre Kurt Busch pendant plusieurs tours. Sans broncher, avec une belle ligne, même qu'à la sortie du dernier virage, il était plus rapide que Kurt.
Pendant une bonne période, c'était Kyle Busch, Kurt Busch, Jacques et Logano (je pense ou un autre rapide). Juste cela, ça valait la participation de Jacques.
Il était dans la gang. Avec les meilleurs. Sans rien à concéder aux autres.
Mais, je le voyais se battre avec la voiture.
On sent que sa voiture n'était pas à point, mais Jacques oui.
Je pense qu'il a impressionné bien des gens.
J'ai vu Kurt Busch et Logano parler avec Jacques après la course. De grands sourires et une grande conversation entre les trois.
J'ai senti du respect.
À ce moment, j'ai eu le sentiment que ce n'était pas fini pour Jacques en Coupe Nascar et qu'il y avait d'autres choses qui l'attendait, chez Hezermans ou ailleurs.
Il y a plusieurs équipes, qui adoreraient terminer 22ème. Même de très bonnes. (et c'est évident qu'avec une meilleure voiture Jacques est capable de faire encore mieux qu'une 22e)
Jacques a su se battre, éviter les accidents (outre une touchette), résister aux autres et terminer en bonne position.
Juste du positif pour lui.

À regarder Jacques et l'action dans cette course, elle a passé super rapidement.

Course terminée, on retourne au stationnement. Mais, avec tous ces gens, la ville de Daytona est paralysée. Il faut attendre pratiquement une heure avant de reprendre la route.
On se retrouve sur l'autoroute, en prévision de dormir dans un Rest area en banlieue de Miami.
Tout va bien sur la route, jusqu'à une méga congestion. On y perdra une heure.
Arrivée vers minuit au Rest Area.
Le lendemain, départ vers Key West. Au bout de la Floride.

Key West.

Départ du Rest area près de Miami.
On sait que ça sera long. Key West, c'est loin.
Avec les arrêts, le trajet a été de près de 8 heures.
On arrive à Key West en fin d'après-midi.
Lors du trajet on passe sur des ponts en plein milieu de la mer, c'est plutôt cool.

À notre arrivé, on traverse la ville et arrive à une plage. Une plage où finalement, on restera beaucoup au cour de notre séjour, principalement pour nos pique-niques.

On se promène au hasard en voiture, puis on arrive à une rue qui semble très vivante.
C'est la rue Duval.
On se stationne sur une rue à côté devant un vieux cinéma.
On marche sur la rue Duval. Au début c'est assez tranquille. Il y a des restaurants qui semblent accueillants et de nombreuses galeries d'art.
Plus on avance sur cette rue, plus la foule s'intensifie et le son augmente.
On entend les chanteurs au loin.
On avance et là, c'est un monde de partys et de fêtes.
Des bars un peu partout, des restos avec des terrasses remplis, des musiciens à presque tous les restos et bars, des drapeaux cubains un peu partout, des gens saouls, des vieux qui fabriquent des cigars, des boutiques de souvenirs, des gens qui roulent avec des bières en scooters, des cris de joie, de la lumière et du son partout.
Tout ça est bien impressionnant. Déroutant aussi, car je ne m'attendais pas à ça.
Une fois la surprise passée, si on entre de ce trip, ça peut être cool.
Mais bon, c'était pas trop notre trip.
On y est retourné le lendemain soir. On y a mangé une pizza, dans un genre de petit passage entre 2 bars, avec des tortues dans un petit étangs. On voulait aller au restaurants, même trop chers pour la qualité. Souvent des attrapes touristes.
Après la rue Duval, nous sommes allé sur le côté Golfe du Mexique, le port de Key West.
Il y a une promenade en bordure du port, un boardwalk, qui est composée de dizaines de restaurants, avec ouverture sur le port. Là, ça donnait le goût de bouffer. Encore un coin de touristes, mais loin des effluves d'alcool de la rue Duval.
Au port, il y avait un gars qui préparait les poissons sur son bateau et jetait les restes à l'eau. Il y avait une vingtaine de requins qui se battaient pour les restes. C'était tout un spectacle.
Pour les nuits, on trouvé une place dans un quartier tranquille.
Le matin, on se levait au cris des coqs.
Ah oui, j'ai oublié. À Key West, il y a des centaines, voire des milliers de coqs qui se promènent librement partout dans la ville. Une pratique venue de Cuba.
C'est l'fun.
Le premier matin, on se fait lever par le cocorico des coqs. Je dis, à mon fils, Louis-Philippe, on va se promener. Mon autre fils FX, veut continuer à dormir.
On se promène. À quelques pas de nous, un combat de coqs. On en a vu plusieurs durant ce voyage.
On marche puis arrive à une vielle maison abandonnée. Il y a un vieux monsieur devant, il peint de magnifique tableaux. Il récupèrent du bois sur la plage, fait des cadres avec et peint des tableaux de la vie à Key West.
On continue notre promenade. On arrive devant une clôture ouverte, qui donne sur la mer. On y va. On se retrouve dans la cour de l'hôtel Hilton, en fait une resort. C'est magnifique. On y voit sur le quai, le levé du soleil. On y reviendra à chaque matin de notre séjour à Key West.
Les maisons sont magnifiques à Key West. On a beaucoup marché et vu ces superbes maisons.
Parlant maisons, on est allé à celle d'Hemingway. Mais rien de super. Il s'était reclus et sa maison est cachées par des nombreux palmiers.
Encore pour les maisons, nous sommes allé visiter la Petite Maison Blanche.
C'est la Maison-Blanche des vacances pour plusieurs Présidents, de Roosevelt à Clinton en 2001.

On s'est aussi baigné pendant environ 2 jours.
La plage est bien, mais pour entrer dans l'eau, il faut marcher sur de grosses pierres durant au moins 30 pieds. Le mieux, c'est nager par-dessus, après on revient sur du beau sable.

Pour la météo, ce fut du soleil tout le temps et on dormait autour de 20 degrés et entre 28 et 30 degrés le jour.

Le mercredi, on choisi de profiter de notre présence en Floride pour aller voir la première course d'Indycar à St-Petersburg.
Le jeudi, on part de bonheur le matin. Le voyage sera long. Environ 8 heures... mais c'est toujours plus.
Je quitte avec regrets Key West, j'ai bien aimé.
On repart sur ces ponts interminables au milieu de l'océan.
Puis enfin terre ferme. On arrive aux environs de Homestead. Il y a un circuit célèbre. Parlant circuit, nous sommes allé voir (avant Key West) en banlieue de Miami, le nouveau circuit de F1 construit autour du stade Hard Rock. Les estrades sont là, la piste semble assez bien, mais c'est encore en construction.

Mazepin interdit de courir en Grande Bretagne.

Les Everglades/Grand-Prix de St Petersburg

À partir d'Homestead, on prend la route des Everglades.
C'est long et il fait chaud, 33C.
Il y plusieurs endroits où l'on peut faire des tours d'aéroglisseurs pour aller voir les alligators.
On roule et on roule.
Puis, en plein milieu des everglades, on s'arrête à un centre d'interprétations de ces fameux marécages.
Il y a une passerelle près de l'eau.
J'y vais, je vois les touristes photographier des alligators qui me semble en plastique. Je me dis, c'est ridicule de photographier de faux crocodiles.
J'observe bien et je vois un oeil se fermer. Ce sont des vrais.
De gros crocos qui ne bougent pas.
J'avance et là, il y en a plusieurs dans l'eau. Ce n'est pas beau et en plus, c'est sournois. Je ne suis pas un grand amateur.
Il y en a un qui voit un oiseaux et tente de l'attaquer, 3 autres alligators arrivent, mais l'oiseau pas fou, grimpe sur le bord de l'étang et les crocos ne peut rien faire.
On repart.
La vie reprend. On voit quelques maisons. Puis, on arrive dans un coin riche de la Floride, il y a plusieurs quartiers fermés, entourés de clôtures, avec de grosses maisons.
On roule encore.

J'ai oublié de dire que lorsqu'on était à Key West, on a fait nos recherches pour trouver une plage, pas très loin de St Pete pour profiter encore de la mer, ici du golfe du Mexique, avant d'aller à la course.

Donc vers 18h15 on arrive à destination. C'est à Manatee, sur l'île Anne Maria Island.
Wow. Bel endroit.
Il est tard, on va au Publix (épicerie qu'on a découvert à Key West). On se prépare un p'tit lunch qu'on mangera à la plage.
Il fait noir. On ne connait pas les lieux et on ne sait pas où dormir.
On fait le tour de l'île, mais il est interdit de stationner partout. Finalement, on trouve un endroit dans un stationnement d'un hôtel sur le bord de la baie de Tampa. On y dormira tranquillement 2 nuits.
Le vendredi on va à la plage de Manatee. C'est féérique. Un sable blanc et une mer calme.
Les gens s'y rendent de bonne heure le matin pour marcher et ramasser des coquillages. On y a ramasser de superbes coquillages et on s'est rendu jusqu'au bout de l'île, à l'embouchure de la baie de Tampa. Entre le Golfe et la baie.
On a passé la journée à la plage.
Le soir, au petit restaurant sur la plage, il y a des chanteurs 7 jours sur 7.
L'ambiance était à des lieues des nuits endiablées de la rue Duval.
Là, j'y amènerais toute ma famille.
On y a vu le coucher du soleil. Je n'avais jamais vu ça. Le soleil entre littéralement dans la mer et ça se fait rapidement.
Une fois, le soleil disparu, le chanteur du resto entame le God bless america et tous chantent sur la plage. Puis, c'est suivit d'applaudissements.
Très bel endroit.
Parfait.
Le lendemain, on part pour St Pete.
Nous sommes à 50 minutes de là.
On y arrive, c'est une belle ville.
On cherche un stationnement pas payant. On en trouve un à l'Université de South Florida.
On passe à travers l'université pour se rendre au Gand-Prix. On cherche les guichets pour acheter nos billets. On entre à pied en même temps que les voitures.
On voit un gars et fille tourner à gauche, on se dit ça doit être la direction des guichets.
On les suit, mais on arrive à une école de pilotage. Il faut dire que la piste est située en partie sur la piste d'un aéroport.
On voit les puits, les voitures en préparation. On longe la clôture derrière les puits et on se retrouve avec des membres des équipes de course, on entre et on se retrouve dans les puits.
Il y a des magnifiques bolides. On fait le tour.
Peu à peu on s'aperçoit qu'on est sur le site et qu'on a plus besoin de chercher les guichets, car on est déjà sur le circuit.
Des paddocks, on regarde les essais Indycar, F3 et les courses de Mazda. Vraiment enlevantes ces courses de Mazda miata MX-5.
Après, on sort des paddocks et se rend sur le site, à l'intérieur de la piste.
Là, encore une fois, c'est la tournée des T-shirts, cadeaux de toutes sortes.
On voit les garages Firestone, un endroit payant pour voir les pilotes et bolides Indycar de proche.
Ça semble cool, mais on ne peut y aller. Déjà qu'on s'est retrouvé là sans payer, on profite de ce qu'on a.
On marche, on fait le tour.
En marchant, on se retrouve justement dans cette fameuse section Firestone. Personne ne nous demande rien, en fait, on passe, je me dis que c'est ouvert à tous. On se retrouve à côté des monoplaces qui sont alignées pour aller sur la piste pour les qualifs. On peut les toucher. Tout à coup Kanaan passe à côté de nous. Puis Rahal, Herta, etc... On parle à Grosjean, en lui souhaitant bonne chance et disant qu'on est venu du Québec pour le voir.
Les qualifs commence. Il fait très chaud. Trop.
On se retrouve juste devant les puits de Grosjean.
Il est devenue un des plus populaire. Les médias sont là, alors qu'il n'y a quasi personne qui regarde les autres pilotes à côté, en tout cas, beaucoup moins.

Les qualifs, c'était bien cool. Grosjean termine cinquième, Pagenaud pas trop loin.

Après les qualifs, on part.
Il faut retourner au Québec.
Vers la neige.
À ce moment là, après la qualif, il faisait 34 degrés.

Retour au Québec

On passe par Tampa Bay.
Il faut traverser la Floride dans le sens de la largeur. C'était vraiment long.
Je tente de me rendre au fameux Truck stop Kenly en Caroline du sud. On y avait été à notre dernier voyage en 2020. Mais c'est trop loin. On couche dans un Rest area de la Caroline du sud.
Durant le voyage, je m'étais dit que je paierais un bon resto à mes gars, j'avais pensé à Key West, mais finalement ce n'était pas l'endroit.
Finalement, je me dis que ça serait bien d'aller déjeuner dans un Waffle House. On n'y est jamais allé.
Finalement, le matin, on y va à Florence en Caroline du sud.
Bien bon pour le prix. Le bacon est succulent.
On reprend la route. Arrêt à Kenly et magasinage plus tard en Virginie, Costco, Khol's, Target, etc.
On ne veut plus dormir dans un endroit trop froid alors on s'arrête plus tôt dans un rest area un peu avant Washington.
Il fait environ 12 degrés. On y passe une bonne nuit. Écourtée, car on est partie le lundi matin à 3 heures du matin pour arriver en après-midi à la maison.
On a décidé de prendre un autre chemin que d'habitude.
Avec la covid on s'est dit que c'est mieux d'arriver à une douane où le douanier parle français, car s'il y a des problèmes, c'est toujours mieux de s'expliquer en français.
Mais, il ne devrait pas y avoir de problème, car le lundi c'est la levée de test PCR covid. On n'a plus à avoir ces tests.
On passe par le New Jersey, avec ces maudits péages. J'en ai payé un 19,75$ américains...
Je me suis rappelé pourquoi je passe toujours par l'Ontario et par la route du haut. Pas de péages.
On passe devant la ville de New York, puis tranquillement on monte dans les Adirondacks.
C'est beau. De plus en plus, la neige apparaît. Il fait -9 degrés. On est bien loin de nos 34C.
Finalement, on arrive à la frontière.
On présente nos passeports.
Le douanier nous dit avez-vous vos tests?
Je réponds, non, on n'a plus besoin de tests à partir d'aujourd'hui.
Il répond, plus de tests PCR, mais vous avez besoin d'un test antigénique.
J'avais pourtant tout lu avant de partir, j'ai donc fait une erreur.
Maudit.
On est donc obligé de repasser la douane américaine et retourner aux États-Unis.
Le gars nous dit qu'on peut faire ces tests à Plattsburgh.
On se rend à Plattsburgh.
On fait plein de pharmacies. Aucun endroit pour faire ces tests.
On questionne les pharmaciens et on trouve un endroit à 20 minutes de Plattsburgh. Maggy Pharmacy.
Il faut prendre un rendez-vous. J'en prend un pour le lendemain matin à 10h00.
Il fait froid, on annonce -18C la nuit.
On prend un hôtel.
Assez bien comme hôtel. Le soir, on va à la piscine et le matin, on a le déjeuner inclus. Rien de grandiose, mais très bien.
Donc le mardi matin, hier, on part vers cette petite ville. Il neige légèrement.
C'est assez loin de Plattsburgh finalement. C'est une ville bizarre, il y a une prison en plein centre et la ville est construite autour des murs de la prison.
On se rend à cette pharmacie. On passe les tests, 65$ chaque.
Tout est bien, on est négatif.
Je devais aussi remplir l'application ArrivCan et avoir un code QR à présenter au douanier.
On repart vers la frontière du Québec.
Le douanier pause les questions habituelles, dépenses, alcool, etc, je lui dis qu'on est passé hier à la douane et qu'on a passé les tests antigéniques.
Il me répond est-ce que les tests étaient négatifs, je réponds oui, il me ok, entrez au Canada.
Tout ça sans montrer la preuve des tests (ça serait facile de mentir), sans montrer le code QR de l'application ArrivCAn.
Ça laisse un goût amer.
Comme si la veille, la première journée de la levée de tests, les douaniers ou certains fonctionnaient encore sous l'ancienne façon de faire ou bien n'étaient pas bien informés.
Il me demande aucune preuve et me laisse passer, c'est bizarre.
Comme si tous ces tests, l'hôtel, ça avait été inutile.
En tout cas, on revient dans la neige d'hier.
On est partis avec la neige et on revient avec la neige.

Fin.

p.s. J'ai oublié de vous dire. Là bas, pas de masque. Sauf les employés et quelques personnes. À Key West c'était inexistant. Au début à chaque fois que je rentrais dans un magasin, j'avais le sentiment qu'il me manquait quelque chose, je cherchais mon Iphone, mon argent et je me disais rien ne manque, mais en fait, c'était le masque. Ça fait 2 ans qu'on porte le masque partout. C'est devenu une habitude. Mais je peux dire qu'après la première journée, tout revient à la normal. Ça m'a fait du bien de revivre normalement. Comme avant 2020.

Il était dans la gang. Avec les meilleurs. Sans rien à concéder aux autres.
Mais, je le voyais se battre avec la voiture.
On sent que sa voiture n'était pas à point, mais Jacques oui.

On a tous senti ça derrière nos TV. Tu confirmes !
Merci Zig ! Quelle aventure vous avez vécu !!!

Pour ma part je vais porter le masque encore pour un petit bout, était imuno-suppressé.

Merci Zig!!!! Quel trip!!!