Formula 1 World Championship #F1

Bon GP, bonne saison à tous.

Et bravo Fernand.
J'aimerais bien voir la tête de Vettel après cette première course.

L'ordre des choses change toujours après les quelques premiers GP. Cependant, pour tout de suite, on premd ce que Fernand nous donne. Quel show il a donné hier, quand même. Belle passe d'armes avec Mimile, entre autres. Wow! Pis Lance P6 avec son poignet tout décrissé et son orteil cassé. Ca augure bien pour Aston Martin, mieux que je n'espérais.

Est-ce que Ferraillerie vont encore foirer leur saison à force de mauvais coups? Elle semble la seule voiture à pouvoir se tenir près des Red Bull pour l'instant, mais Sainz a démontré ses limites hier, on dirait bien. Pas capable de s'élever au niveau de Charlot...

Et Red Bull... que dire. Note à moi-même... Ne JAMAIS parier contre Adrian Newey. Sais pas si quelqu'un dans le lot pourra les rattrapper cette saison. Chapeau.

J'espère qu'ils feront comme Ferrari l'an dernier. On n'oublie pas que Leclerc avait 50 points d'avance sur Max. On connait la fin de l'histoire...

Stroll a publié un récapitulatif de son opération.

Ouch:

https://www.planetf1.com/news/mohammed-ben-sulayem-son-dies-road-crash/

Ça fait un peu mauvais désordre à la maison.
RIP.

Des nouvelles de Zig ? Une reprise sans ses analyses, ça m'inquiète un pneu.

abf1 wrote:Des nouvelles de Zig ? Une reprise sans ses analyses, ça m'inquiète un pneu.

Bien vu ab.

Il est partit voir la course de St-Pete le week end dernier.

Toujours en route?

OK il est passé hier à 15:45 selon le site.

Bien

Merci AB!

Totominator....

Belle trouvaille Monte!

Simon wrote:Belle trouvaille Monte!

C'est AB!

Il me l'avait envoyé,,

Dans DTS on revois bien quand Perez se prend la mur en qualifs à Monaco. Complètement accidentel, même qu'on entend les demandes de l'écurie de pousser pousser pousser pendant le tour.

Son accident aura pour effet d'empêcher Verstappen de finir son tour de qualif et de potentiellement prendre la pôle à Leclerc.

D'ailleurs on l'entend pester comme un sale quand il arrive sur le lieu du crash et que son coéquipier est encore dans le mur: what?! What the fuck is this?!

Et c'est ça sa raison pour refuser d'aider Perez et RB pour l'obtention d'un 1-2 au championnat des pilotes, durant la course de Sao Paulo, après que Perez, lui, eut accepté de le laisser passer pour le bien de l'équipe, quelque tours plus tôt.

Il dira que Perez a fait exprès à Monaco... Et qu'il avait décidé à ce moment là qu'il allait le lui faire payer.

Quel sale type.

Il est pas à la hauteur, sur le plan humain. Pas dans la même classe que les grands champions de la discipline.

Et l'écurie continue de l'aduler.

Go Chico, IMHO.

J'aime bien comment le gras dans le clip de ab reprend ce petit épisode.

Un Québécois chez Williams F1: https://ici.radio-canada.ca/sports/1963121/course-automobile-formule-un-f1-frederic-brousseau-ingenieur-quebecois-directeur-exploitation-williams

J'ai voulu vous dire un petit salut durant le voyage, mais on a très peu de wi-fi et on l'utilise pour le Facetime avec la famille ou pour regarder notre route.
Après je pense à vous envoyer quelque chose, mais une fois le Facetime terminé, on se dépêche de retourner sur la route et j'oublis à chaque fois de dire un salut.
Au moins, j'y pense...


Départ pour St.Pete à 3h03 du matin, vendredi le 3 mars

Tout va bien.
On arrive à la douane autour de 6h00.
On y a perdu beaucoup de temps environ 30 minutes, car le douanier a fouillé le camion devant nous.
Bref, on passe la frontière 30 ou 40 minutes plus tard, on se retrouve à Watertown, New York, comme a notre habitude on s'arrête au Walmart pour y acheter de l'eau, des bananes, du beurre de pinotte et du pain. On parle aussi à la famille pour dire qu'on est arrivé aux États-Unis.
On repart vers la station service Pilot de Syracuse.
Avec ma carte de membre camionneur, on a des produits gratuits et aussi un rabais de 7 cents le gallon, qui est devenu 10 cents durant le voyage.
Un peu avant Syracuse, ma Nissan Quest passe les 300 000 kilomètres. On prend un photo du compteur.
On roule beaucoup, tout va bien, on respecte les temps pour se coucher à l'heure prévue, autour de 21h00, au Truck stop de Kenly en Caroline du Nord.
Puis, un peu avant Harrisburg en Pennsylvanie, l'autoroute est bloquée.
Je sors de l'autoroute et trouve du wi-fi. On veut voir sur combien de distance c'est bloqué et trouver un chemin de contournement. On prend de petits chemins en parallèle de l'autoroute. Lorsque ça devrait être terminé, on retourne vers l'autoroute, mais en passant par-dessus le viaduc, on voit que c'est bloqué pendant des kilomètres. Rien ne bouge.
Il faut dire qu'il avait commencé à neiger, le thermomètre oscillait autour du zéro.
Je réfléchis, en me disant que le temps avance, qu'il fait froid et que si on continue dans la même direction on va probablement coucher dans les montagnes, donc au froid.
Je vois qu'on n'est pas loin de la route 83, on l'a prise 2 fois en revenant de Baltimore.
Je me dis, c'est plus vers le sud, alors il fera plus chaud pour dormir.
Mais, ce fut une mauvaise décision.
Je m'étais dit, plus jamais Washington (à part si c'est notre destination), à cause du méga trafic autour de cette ville.
Sur la 83 c'était pas trop mal. Ça roulait bien.
Arrivé en banlieue de Baltimore, la neige s'était changée en pluie, mais il faisait froid tout de même, 1 degré.
De Baltimore jusqu'à Washington et bien plus loin, on est resté pris dans une méga congestion.
C'était fou et long.
Fou, parce qu'on n'y voyait rien. Aux États-Unis, les routes sont souvent très mal éclairées et les gens coupent sans arrêts.
Long, plus de 2 heures.
La nuit, la pluie et une visibilité réduite.
Très stressant et fâchant, car je voyais qu'on aurait de la difficulté à se rendre de jour le lendemain à St.Pete.
Une fois le trafic de Washington terminé, on se rend le plus loin possible.
On s'est couché à 23h20 dans le stationnement d'un Walmart à Roanoke Rapids en Caroline du Nord. Il y avait déjà un groupe de caravanes et roulottes sur place.

Samedi 4 mars

Levé 5H11, départ 5h31.
On s'arrête à Florence pour mettre de l'essence au Pilot à 2,92$ le gallon, le moins cher du voyage.
On roule, on roule, on fait quelques pause, surtout pour l'essence et on repart.
La route, surtout dans le sud, c'est stressant.
Généralement là-bas, les gens ne savent pas conduire.
Ils restent sur la voie de gauche sans bouger, je dois dépasser par la droite, ce que je n'aime pas.
Ils roulent très vite, bien trop. On a vu plusieurs accidents, dont 2 capotages.
Ils collent les voitures à quelques pieds.
Ça prend une bonne concentration et des yeux partout.
Au bout de presque 1300 kilomètres on arrive à St.Petersburg sur les plages.
On avait décidé de dormir là, pensant que c'était tranquille.
Mais finalement, c'était plutôt un endroit de fêtes et de partys.
On cherche un endroit tranquille, mais de nuit, ne connaissant pas le coin, on ne trouve pas.
On va dans un Publix (une épicerie qu'on avait connu lors de notre premier voyage en Floride) pour acheter de la bouffe.
Habituellement, on y achète un poulet, mais à cette heure, il n'y en avait plus, il ne reste que du poulet frit.
C'était pas mal, mais trop gras. On en a laissé.
On fait du wi-fi au Publix et trouve un Walmart pas loin, on s'y couche à 22h15.
Il faisait 25 C.

Dimanche 5 mars, la course

Je me lève avec une extinction de voix.
J'avais eu froid durant la nuit en Caroline.
Pas grave. On se prépare et on file à l'Université du sud de la Floride. Là où on s'était stationné la dernière fois. Un coin tranquille. L'université est très belle, sur le bord de la baie de Tampa.
On a nos billets, mais on veut faire comme l'an dernier et entrer par l'école d'aviation pour par la suite se retrouver dans les puits.
L'an dernier, on s'y était retrouvé par hasard, en suivant des gens qui allaent à l'école d'aviation.
Bref on passe la guérite, à droite il y a 6 voitures de police, les policiers discutent, on leur dit « morning » et on se rend à l'école.
On se retrouve vite avec les équipes.
Cool, on est rentré.
On regarde les courses de soutient, puis on se rend dans les puits de l'Indy NXT (Ex Indylight) .
Je voulais voir Chadwick. Elle a signé avec Andretti.
On lui parle. On parle aux mécanos. On fait le tour des autres équipes. Il y a plusieurs futurs pilotes d'Indy. Dont Nannini, un ancien de F2 et neveu d'Alessandro Nannini, ex-pilote de F1 chez Benetton.
On regarde une des courses d'Indy NXT.
Chadwick, après 2 accidents légers, termine en 13e position. Pas mal, pour une première.
On quitte les paddocks pour se rendre à la course Indy.
Nous avons des billets d'admission générale, mais comme souvent, je me dis on va tenter de se faufiler pour trouver une place dans les gradins.
On a pas eu besoin de cherche longtemps.
Le gars qui surveille pour les billets n'était pas là, alors on est entré comme rien.
Il est arrivé bien plus tard.
On s'assoit, on est directement devant les puits de Will Power.
Ce fut toute une course.
Au premier tour, il y e eu tout un accident. 6 ou 7 voitures d'éliminées, dont Pagenaud.
Grosjean a eu sa première pôle position.
Il a dominé la course.
Herta a essayé de suivre son rythme, mais a trop usé ses pneus. Une belle leçon pour Herta. Il pourra apprendre de Grosjean.
Il s'est retrouvé loin, en se faisant dépasser par pluiseurs.
Il y a eu plusieurs jaunes, dont un autre accident spectaculaire.
L'action en manquait pas.
Grosjean se retrouve derrière McLaughlin avec Penske, qui a profité des drapeaux jaunes pour se hisser devant.
Grosjean fait son arrêt aux puits.
McLaughlin fait de même quelques tours plus tard.
Il revient devant Grosjean.
Ce dernier est beaucoup plus vite. McLaughlin a les pneus froids.
Grosjean tente un dépassement à l'extérieur, mais McLaughlin résiste. Il résiste jusqu'au moment où il lui est impossible de tourner. Un geste idiot.
Il percute Grosjean et l'envoie dans les pneus. Sa course est terminée.
Vous auriez dû voir les gens crier, debout et huer McLaughlin, le pouce en bas.
Grosjean a vraiment la faveur du public.
Après cet incident, j'étais déçu et regardais moins la course.
Il faut dire que le soleil frappait vraiment fort. Après des heures, ça commençait à être trop.
On s'était apporté 2 bouteilles d'eau chacun, mais ce n'était pas assez avec cette chaleur.
Bref, O'Ward mène la course, il fait une erreur, semble rater une vitesse et Ericsson passe devant et gagne la course.
J'étais content pour Ericsson, mais je pensais plus à boire et quitter le circuit.
On retourne à notre voiture, au passage on rempli nos bouteilles d'eau à l'Université.
Tout de suite l'autoroute et direction Manatee (un endroit qu'on a découvert l'an dernier). En fait, c'est Anna Maria Island, mais on appelle ça Manatee parce c'est le nom du comté et la plage précise où l'on reste est la Manatee Public Beach.
On y arrive autour de 17h00.
On va s'acheter un poulet et une salade de patates au Publix. On mange sur le bord de la plage en dessous des palmiers. On regarde le coucher du soleil et on profite du spectacle qu'il y a à chaque soir au bistro de la plage.
On retrouve le même endroit de l'an dernier pour se coucher. Un stationnement d'un hôtel près de la mer. Plusieurs voyageurs dorment là.
Nous sommes resté 3 jours sur cette plage.
Au début, je trouvais ça long à se baigner et se coucher sur la plage (dans notre petite tente de plage). Mais, après le stress du voyage ça faisait du bien.
On a beaucoup marché sur la plage.
On s'est retrouvé à chaque soir au petit bistro avec différent groupes de musique. C'était très très cool. J'y ai acheté une petite bière à 13.00$ le première fois, car on achète un buck souvenir et après la bière coûte 5,99$. J'ai pris un bière le deuxième soir et une autre le lendemain pour goûter le plus ancienne bière des États-Unis, la Yuengling.
Un matin pour 7,99$ on même pris des Pancakes à volonté.
On a pris le trolleybus pour faire le tour de l'île.
Pour une fois, on a joué aux touristes sur la plage.

Je dois vous dire que nos balades du matin n'étaient pas de tout repos.
Surtout la première. Elle était infernale.
C'était fou, on avait les yeux larmoyants et on toussait sans arrêt. Je n'arrivais même plus à ouvrir les yeux. C'était pénible.
En marchant, on s'est aperçu que les gens autour de nous toussaient aussi et que plusieurs portaient des masques.
On s'est demandé si ce n'était pas le retour de la pandémie. On ne sait pas. On ne suit pas les nouvelles.
Je me disais que c'était l'air salin. Mais l'an dernier, on était au même endroit et on a eu aucun problème.
Et puis, il y avait ces dizaines voire centaines de poissons morts sur la plage.
Je me disais que les yeux larmoyant, la toux et les poissons tout cela avaient probablement un lien.
Pour ne pas tousser ou tousser moins, il fallait respirer uniquement par le nez.
C'était très grave le matin, puis de moins en moins le reste de la journée et quasi rien le soir.
On cherchait, puis on s'est dit que c'était peut-être l'eau qu'on avait but à l'Université. C'était la seule chose qu'on avait partagé.
Mais ce n'était pas ça.
On a découvert plus tard que c'était un phénomène rare qui s'est développé dans le Golfe du Mexique et qui s'appelle la marée rouge. Une algue toxique. J'en sais pas plus.

Mercredi 8 mars, départ pour Key West

Levé 6h50. On fait notre toilette. On profite une dernière fois de la douche de Manatee.
Go.
Très chaud.
Autoroute bloquée dès le départ. Il faut contourner par des routes parallèles, dans de beaux quartiers protégés.
Puis, les Everglades 33C et plus tard Homestead 34C.
On entre dans les Keys, c'est long de passer à travers toutes les Keys, mais c'est beau avec des maisons de toutes les couleurs et de l'eau de chaque côté, l'Atlantique d'un côté et de l'autre le Golfe du Mexique.
Avec le trafic (ça bloque souvent dans les Keys) on arrive vers 18h00.
Tout de suite, on se rend au Publix pour parler via Facetime aux filles.
On retrouve exactement notre place de l'an dernier pour rester la nuit, un quartier tranquille.
On se stationne et on va sur la rue Duval. La rue de tous les vices.
J'en ai parlé l'an dernier, mais cette rue est spéciale.
Au début, du côté de l'atlantique, ce sont des restaurants assez chics, des pâtisseries françaises, des restos à vin, puis on arrive dans la section des galeries d'art, il y en a quelques unes, très jolies, puis on commence à entendre un peu de musique. Il y a un ou deux clubs de danseuses nues. Un coin de rue plus loin, on arrive dans le quartier gai. Il a des dragsqueens sur la rue qui nous invitent à entrer dans leur club. Quelques mètres plus loin, c'est une section Cuba, avec les vieux qui fabriquent des cigares et des rythmes cubains. Un coin de rue plus loin, ce sont les restaurants avec des chanteurs, souvent rock ou country. Là, c'est plus la fête. Il y a des pubs Irlandais, des bars, des spectacles sur les toits, le bar Sloppy Joe's fréquenté par Hemingway. Un coin qui bouge beaucoup. Il y a aussi des bijouteries et des boutiques chics. Par la suite, on a des boutiques de souvenirs, puis des boutiques de bonbons et tartes à la lime et tout ça se termine au début du port du côté du Golfe.
L'an dernier, j'avais trouvé cette rue cool, mais je trouvais que c'était trop de gars saouls, trop party.
Cette année, c'était différent. Il y avait beaucoup de filles dans la vingtaine.
Elles n'étaient pas là, l'an dernier.
L'atmosphère était différente.
Plus de jeunes, plus de familles.
On suppose que l'an dernier à cause de la covid les gens ne voyageaient pas autant.
Il faut se souvenir qu'on portait encore le masque ici au Québec lors de notre premier voyage à Key West.

On est retourné à notre petite pizzéria Angelina's de l'an dernier sur Duval.
On voulait voir si mon fils François-Xavier détenait toujours le high score à Galaga.
Non, il s'est fait battre.
On a commandé une pizza de 19 pouces au pepperoni et saucisses, très grasse, mais bien bonne au goût et un pichet de Mountain Dew.
On s'installe dans un genre d'allée entre la pizzéria et un bar. Au fond, il y a un bar avec des groupes rock. Ils jouent du Foo Fighters.
On bouffe, on se promène et on va se coucher.
Lendemain jeudi, on se réveille aux cris des coqs, il y en a des milliers libres dans la ville. Avec mon fils Louis-Philippe, FX reste a dormir dans la voiture, on se rend à l'hôtel chic où l'on rentrait l'an dernier avec les employés et où on avait des salles de bain individuelles.
C'est un bel endroit. À chaque fois, je vais sur le quai pour regarder le soleil se lever.
Tout se passe comme l'an dernier.
Plus tard, on doit se rendre à la buanderie pour laver notre linge.
À même la buanderie, il y a un café. Pour y faire du change, je prends un colada. C'est un espresso cubain.
Le monsieur me demande quelque chose qui ressemble a conichugare. Je ne comprend pas et il répète. Je dis oui, sans savoir vraiment et pour pas le faire répéter encore.
Je goûte ce café, il est exquis. Wow. Le meilleur espresso que j'ai bu.
Assis en attendais que le lavage se fasse, je bois mon café, en me disant il est pas mal sucré et là, je comprend, je me dis sugar, con sugar. Ah, le gars me parlait en espagnol et me disait con azucar.
On repars dans Key West pour se promener.
Dans l'après-midi, on va à la plage, mais l'eau n'est pas propre comme l'an dernier. On se dit que c'est probablement encore la marée rouge.
On repart et je me dis on loue un scooter. C'est 35$ par jour. On se rend pour en loué un et en marchant on voit des trottinettes électriques de la ville, à 9,75$ de l'heure. Je me dis, c'est plus cool, louons ça. Après avoir perdu plein de temps, il est impossible d'en louer parce que l'application fonctionne avec mon téléphone et je n'ai pas de réseau aux États-Unis.
Tout ça pour rien.
On se dit faisons un tour sur le port. Un genre de boardwalk avec d'un côté les restaurants et des boutiques et de l'autre, les bateaux. L'an dernier on y avait vu des requins, cette année c'était des mégas poissons très longs. Je ne connais pas, mais il ne fallait pas tomber à l'eau.
On veut faire un tour de bateaux pour voir les dauphins et requins, mais il est trop tard. Un gars passe devant nous avec les derniers billets.
On achète des petits bijoux aux filles dans une boutique d'une femme qui est venue à Montréal pour les olympiques de 1976..
On a faim. Sur le port il y a un Wahlburgers, un restaurant créée par l'acteur Mark Wahlberg et son frère.
C'est cool et relax sur le port devant les bateaux.
Les hamburgers sont bons. Rien d'exceptionnel, mais bon.
Il commence à se faire tard, on se dit allons passer notre dernière soirée sur la rue Duval.
On continue sur le boardwalk du port et on arrive dans une impasse. On est sur la terrasse d'un hôtel chic. On passe par le bar pour sortir de là et en passant on voit à la télé l'émission Nascar Racehub. Button est là et annonce en direct qu'il fera 3 courses Nascar Cup. On trouve ça comique d'avoir eu cette nouvelle dans ce bar à Key west.
On arrive sur Duval et il y a un bar un peu éloigné de la rue. On avait tenté d'y manger l'an dernier, mais c'était trop plein.
Il y une chanteuse et un guitariste. Le groupe s'appelle Royal South. Ils viennent de Nashville. On se dit pas besoin d'aller à Nashville, car Nashville vient à nous.
C'est vraiment bon, on s'installe à l'extérieur du bar sur la terrasse pour les regarder et surtout les écouter.
Un très très bon spectacle.
Du country rock vraiment bon, festif, joyeux, drôle.
On a passé un bon moment. On est resté jusqu'à la fin. La chanteuse a terminé le show avec l'hymne national américain.
On retourne se coucher à notre voiture.
Lendemain, retour à notre hôtel et départ.

Vendredi 10 mars, départ et Sebring.

Départ à 8H14 de Key West.
Je m'arrête en passant au petit café cubain pour prendre un colada.
On traverse les Keys.
On s'arrête dans la région de Miami. On avait le choix, aller à la plage de Miami et rouler sur Sunset Drive ou bien se rendre à Sebring.
Mais on ne sait pas si les voitures sont à Sebring. On cherche un peu sur Intagram, etc. on ne trouve rien.
On se dit puisque les qualifs ou les essais commencent mercredi, c'est certain que les voitures sont déjà là.
Donc, on décide de se rendre à Sebring.
Je vois sur le chemin qu'il y a un Pilot, alors je ne fais pas le plein.
Il me reste 120 kilomètres d'essence. Je devrais en avoir assez.
Mais ce que je ne savais pas c'est que la route qui se rend à Sebring (la 27) est pendant plus de 100 kilomètres sans aucune âme qui vive. Rien. Des marécages, des alligators, rien d'autre.
Au début, c'est ok, il me reste 101 kilomètres, puis 60 kilomètres, 40 kilomètres et toujours rien à l'horizon. Tout à coup l'ordinateur de bord n'indique plus rien, ça veut dire que je suis sur la réserve. Ok, là c'est sérieux. Je vois des travailleurs de route, je me dis que si je manque d'essence, j'irai marcher jusqu'à eux pour leur demander de m'emmener à la station service la plus proche, j'y achèterai un bidon et retournerai à la voiture. Il faut se préparer. Mais quelques kilomètres plus loin, on voit des toits. Il y a une ville. On y trouve mon fameux Pilot que j'avais vu. C'était la ville de South Bay.
On fait quelques centaines de kilomètres à travers les orangeraies et on arrive à Sebring.
On trouve la piste et je me prépare un discours dans ma tête. Je me dis qu'arrivé à la guérite de la piste, je vais dire que je suis avec l'équipe Peugeot.
On arrive, une dame avec son walkie talkie vient nous voir. Très vite, j'ai le sentiment que ce n'est plus un bon plan, que si elle refuse on serait bloqué à l'extérieur de la piste, alors je vois le gift shop du coin l'oeil, je dis à la dame, on veux aller au gift shop. Elle nous laisse passer.
Arrivé à la bâtisse, on se trompe de porte et on entre dans les bureaux du circuit.
Un homme en habit cravate nous reçoit. On lui dit qu'on veut aller au gift shop. Il me dit parlez-vous français? Je réponds oui. Il me dit, moi aussi. Il veut qu'on lui fasse dire la phrase «Votre voiture est-elle rapide?». Il n'est pas très bon, mais il fait un effort. C'est gentil et comique. On a bien rigolé ensemble.
On retourne dehors et le magasin de cadeaux est fermé jusqu'à 15h30.
Je me dis, j'ai vu qu'il y avait plus loin une affiche «receiving». On tente d'entrer par là. Ça ne marche pas. Tout est fermé.
On fait le tour de la piste en voiture à gauche, puis à droite jusqu'à l'aéroport.
Toujours rien.
Il y a un hôtel tout juste à côté de l'entrée. Un hôtel où toutes les chambres donnent sur le piste.
Je me stationne. Il y a une roulotte d'une équipe de course qui nous cache de la femme de la guérite.
Je cherche un moyen pour entrer. Rien de vraiment parfait.
Je m'aperçoit que le grillage de la clôture s'ouvre par le bas. D'autres avaient coupé les attaches.
On regarde partout pour s'assurer que personne ne nous regarde. Je lève le grillage et on entre.
On va se cacher derrière la tente Porsche. Il faut ensuite passer par-dessus une petite clôture de 4 pieds. On marche un peu et se retrouve avec les équipes sur la piste.
Les gens de chaque équipes font le tour de la piste à pied pour étudier la piste.
On est parmi eux. À partir de là, je sais que tout est correct, car on est comme les autres, sauf sans bracelets ou de passes spéciales. Mais une fois dans le groupe, les gens ne regardent pas ça. Ils ne se posent pas la question à savoir pourquoi tu es là.
Sur la piste, on discute avec Jean-Éric Vergne et Paul di Resta tous deux des pilotes de Peugeot, oscillant du français à l'anglais.
On sort de la piste, qui est en passant est très très laide. De gros carrés de ciment, avec des nids de poules, du goudron pour boucher les plus gros trous. Une piste ancienne école. Même la sécurité semble d'un autre âge. Pas de safer barrier ou autres barrières de sureté, rien sauf des pneus entassés souvent n'importe comment, des murs de ciments et du gazon en bord de piste. À certains endroit, on se demandait même si ce n'était pas une piste abandonnée, mais en voyant les pubs de Michelin sur les côtés, on voyait bien que c'était ça la piste.
Bref, on arrive dans les garages.
Des beautés, ces voitures !
La Ferrari. J'en revient pas encore, comme elle est belle. Les photos ne reflètent pas la réalité.
La Peugeot est vraiment spéciale.
J'ai adoré la Penske et autres Cadillac.
On est passé par Vanwall. Ils construisaient encore la voiture. Jacques est passé à côté de nous, mais je ne l'ai vu qu'après.
On a discuté avec un ingénieur de chez Peugeot.
Il nous a assuré que les problèmes de fiabilité, c'était du passé.
On a parlé de la France, du Québec, de la météo, de Grosjean et de course.
Puis, on continue notre chemin dans ces garages, il y a plusieurs pilotes, mais je m'intéresse aux voitures.
On fait le tour, car on entend des moteurs.
Sur la piste, il y a les 2 Alpine.
L'équipe se pratique pour les arrêts aux puits.
C'est cool à voir.
On parle à un jeune mécano qui était en train de préparer les nouveaux pneus Goodyear.
Je lui parle des pneus, car l'an dernier en LMP1 ils avaient les Michelin.
Il me dit que l'an passé on avait 4 sortes de pneus, cette année c'est simple Goodyear ne fourni qu'un pneu, il faut s'y adapter.
On parle de leur victoire à Sebring, l'an dernier.
Il me dit que les gens de Toyota n'y croyaient pas et accusaient Michelin d'avoir fabriqué des pneus spéciaux pour Alpine.
Le mécano se moquait bien de ça.
Il nous a annoncé qu'Alpine allait officiellement en Hypercar l'an prochain.
On a parlé de Peugeot, que tous surveillent en Hypercar.
On a aussi parlé de Jacques.
Une voiture pas rapide selon ce mécano, mais fiable.
Et du Québec, de la France, de Grosjean aussi, etc.
Très vite, il fallait s'en retourner.
Il ne faut pas oublier qu'on doit être de retour au Québec le dimanche pour souper.
On aurait aimé rester encore, mais après environ 2 heures, c'est déjà pas mal.
On a été juste chanceux de vivre ça.
Nous retournons sur la piste et on voit Jacques avec son équipe.
On lui a parlé. Heureux qu'il ait une saison complète, on lui a souhaité bonne chance à lui et l'équipe. Il a sorti, probablement de façon naturelle, son accent québécois.
Sa femme parle un français parfait. Je pensais qu'elle ne parlait pas français.
Elle est enceinte bien avancé, j'ai eu le feeling en la regardant qu'elle attendait une fille, mais je n'ai pas osé demander.
Un petit salut et on repart.
On a vraiment passé de bons moments sur cette piste.
Retour, direction autoroute.
On veut se rendre à Daytona, car mon fils Louis-Philippe veut acheter une casquette chez Bass Pro shop.
Après quelques kilomètres, on voit un Bass Pro Shop sur le bord de l'autoroute, on s'y arrête. Nous sommes à Palm Bay.
Il est 19h58, on se dit que c'est ok, car le magasin ferme à 21h00, mais non, il fermait à 20h00.
En 2 minutes, en passant à côté d'un alligator dans un enclos, on réussi à acheter sa casquette.
Dehors, il y a plein de motos partout, d'ailleurs on en a vu des centaines sur l'autoroute.
À côté du Bass Pro Shop, il y a un Harley Davidson. Des motos par centaines, des tentes, des kiosques et un groupe.
On regarde le groupe pendant 3 ou 4 tounes. Le chanteur est moyen, mais le guitariste et le batteur sont très bons.
En parlant avec les gens, on a appris que c'était le Bike Week en Floride. C'est pour ça les motos partout.

On dors à l'hôtel à côté.

Samedi 11 mars, magasinage.

On avait promis aux filles que samedi c'était le magasinage via Facetime.
Alors Walmart, Target, Kohl's, etc.
Après plus de 2 heures, on quitte les filles et se rend au Costco le plus proche. On est dans un quartier riche de la Floride. Le Costco est tout neuf et différent des autres. On y fait quelques achats.
On y mange les fameux Hot Dog avec liqueurs à 1,50$. Mais cette fois, le pain est brioché. Bien meilleur qu'ici.
J'y prend toujours mon Mocha Glacé que j'ai découvert au Costco d'Iowa City. Très sucré, mais avec beaucoup de café, très bon.
On repart. De la route et de la route.
On se couche dans un Pilot en Caroline du Sud. Il fait 3 degrés. Nous sommes toujours en shorts et sandales.
Dehors, c'est froid. On n'a pas le choix de remettre nos souliers et pantalons. La Floride, c'est déjà loin.
On se couche à 22h46, mais on doit se lever à 3h00 du matin, si on veut arriver pour souper dimanche.

Dimanche 12 mars.

On se lève à 3h00.
Sur la route, on s'aperçoit que l'horloge de la voiture indique 2 heures quelque chose.
On se dit quelqu'un a touché à l'horloge durant la nuit, mais c'est pas logique.
Bien vite, on se souvient qu'on changeait l'heure.
Donc, on ne s'est pas levé à 3h00, mais à 2h00 du matin.
C'est pas une grosse nuit.
On roule, on se dit on va arrêter au Kenly Truck stop.
Sur l'autoroute un gars se tient à côté de mo, lorsque je le dépasse. (Je roule à 90% du temps sur le «cruise control» entre 110 et 130 km/h dépendammant des vitesses permises. Ma vitesse est stable, alors lorsque je dépasse quelqu'un c'est parce qu'il roule moins vite que moi.) Je ralentis voyant qu'il ne veut pas se faire passer, mais il ralenti en même temps. J'accélère et il fait la même chose. Je regarde derrière moi personne, alors je freine tranquillement, il freine aussi. Un fou dangereux. On ne sait pas ce qu'il a dans la tête. Je clanche jusqu'à 190 km/h, il ne peut me rejoindre et il sort de l'autoroute.
À cause de ça, j'ai manqué la sortie pour Kenly.
On s'arrête dans un Pilot, essence et café.
Je roule et je veux prendre la route que j'avais prévu, soit l'autoroute 64. Sans écouter google Map qui n'est pas toujours fiable ou du moins ne prend pas le meilleur chemin.
Une autoroute qui va de la 95 jusqu'à la 81 dans les Appalaches.
On passe à travers la Virginie, c'est très beau et très tranquille. J'ai fait le bon choix, la prochaine fois je reste loin de la région de Washington et prend cette autoroute.
Arrivé en montagne, il commence à neiger.
La neige s'intensifie, tellement qu'on ne voit pas très loin sur la route.
Cette neige nous a beaucoup ralenti.
On sort dans un Walmart pour parler aux filles et dire que c'est impossible qu'on arrive à l'heure.
Maintenant qu'on n'a plus cette limite de temps, je décide d'aller me coucher pendant aussi longtemps que possible.
On s'arrête dans un rest area de Cumberland County en Pennsylvanie.
Après un somme de 3h30, on reprend la route.
Ce petit dodo fut bénéfique.
On est rentré tranquillement jusqu'à la maison.
Nous sommes arrivé à 5h18 le lundi matin.
Ce fut la plus longue distance en un jour de tous nos voyages.
L'été dernier, au Dakota du sud, on avait fait plus de 1 500 kilomètres en une journée.
Là avec cette dernière journée, de Oak Grove en Caroline du sud jusqu'à la porte de notre maison nous avons parcouru 1824 kilomètres.
En tout, on fait 6939 kilomètres dans ce voyage.

Quelques photos:

Pré-grille de départ


Voiture de Chadwick


Dans les paddocks en habits de circonstance


coucher de soleil à Manatee


Plage


Petit bistro de Manatee avec les crêpes à volonté


Notre pizzéria rue Duval


Le point le plus proche de Cuba à Key West


Notre rue pour dormir à Key West


L'équipe de Jacques en pleines préparations






Peugeot



Je ne me souviens plus de l,écurie, mais je trouvais cette voiture très belle.




Corvette


Toyota


Penske/Porsche


Alpine


Jacques passant près d'Alpine. On lui a parlé de l'autre côté sur la ligne droite de départ.




Ligne départ/arrivée


La Corvette voiture de sécurité devant les bureaux de Sebring.

Wow Zig, encore tout un récit !

Zig!!!

Wow!! C'est toujours un immense plaisir de te lire!!

Merci!

Quel récit Zig! Merveilleux souvenirs que tes fils et toi n’êtes pas près d’oublier

Wow wow et re wow!

J'ai remarqué le nom de Kubica en haut d'un garage, mais pas pu voir le nom de l'équipe. C'était à Sebring ça?